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Préserver et nourrir

Comme vous le savez depuis longtemps maintenant, nous nous sommes engagés en agriculture biologique depuis plusieurs années. Vous connaissez bien évidemment nos fromages, bio bien sûr. Vous connaissez nos circuits de commercialisation. Vous connaissez même certains de nos fromagers… et fromagères. Et si tout cela ne vous dit rien lisez nos articles !

 

Ce que nous vous proposons aujourd’hui, c’est de découvrir tout ce qu’il y a avant le fromage. Les chèvres, leurs conditions de vie, leur alimentation…

 

Historiquement, la philosophie de la ferme a toujours été la même : élever des chèvres, transformer leur lait en fromages et vendre ces fromages.

 

 

 

 

Au départ, en 1975, Béatrice et François fonde la chèvrerie des hounts avec 40 chèvres et 23 ha de surface pour les nourrir. 40 ans plus tard, ou presque, tiré par cet engouement pour nos fromages, la ferme compte 700 chèvres, 145ha pour les nourrir et 17 personnes qui travaillent.

 

Les étapes entre les deux ? Nombreuses. Des évolutions mais jamais de révolution.

Toujours produire une alimentation de qualité qui permette à nos chèvres de s’épanouir.

 

La chèvre est un ruminant. Elle est donc nourrie en majorité avec de l’herbe. Pour satisfaire tout ses besoins une complémentation à base de maïs, orge et autres céréales lui est aussi apportée.

 

Pourtant, au fil des années, au gré des changements d’associés et de l’évolution des mentalités, le système cultural s’est de plus en plus orienté vers une meilleure gestion des surfaces et des rotations culturales.

La part du maïs diminue : culture gourmande en énergie fossile.

La part de l’herbe augmente encore : la prairie devient une vraie culture.

Toutes les parcelles entrent dans une rotation de cultures réfléchie : plus jamais deux fois la même culture sur une même parcelle deux années de suite.

Les sols ne sont plus jamais laissés sans couverture végétale : certaines parcelles reçoivent plusieurs cultures par an, une récoltée les autres broyées pour nourrir le sol.

Le travail du sol est réduit au maximum : pour limiter l’érosion et stimuler la vie dans le sol.

On évolue sans révolutionner.

On savait que pour avoir de bons fromages il fallait bien nourrir les chèvres.

On prend conscience que pour produire des fourrages de qualité il faut surtout préserver et nourrir le sol.

 

 

Au fil du temps, la ferme adopte une vraie attitude écoresponsable.

Et en 2018, elle s’impose à nous. L’agriculture biologique. Toutes ces années de transition nous y ont mené doucement mais sûrement.

Nos animaux sont élevés dans le respect maximal de leurs besoins physiologiques, au pâturage quand il fait beau et en bâtiment en saison hivernale. Toujours nourris avec des fourrages et des aliments de qualité produits dans leur immense majorité sur la ferme.

Au service du sol. Au service des chèvres.

Et à votre service.

 

 

 

Vincent, associé du GAEC, agriculteur.

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